Les Disparues de 1866
La Halle des Veuves est plus connue sous le nom "Les Disparues de 1866".
Un bruit court que dans une usine, à l'arrière de Bédarrides, un entrepôt est à l'abandon depuis des siècles. Des femmes se faisaient kidnapper, probablement pour des expériences. Dès lors qu'elles disparaissaient, des créatures plus horribles les unes que les autres apparaissaient.
D'après les murmures, ce serait l'apparition des Wendigos, des vampires, loup-garou... Dans le Vaucluse.
Les activités ont pris fin en 1866, mais elles ont commencé des années avant ça. Le premier cas à eu lieu le 12 juin 1760, avec une femme dénommée Margueritte Lenoir.
En 1866, un homme recherchait sa femme. Il a fini par entendre les rumeurs concernant ce lieu, et ce qu'il s'y passait. En découvrant ce qu'elle était devenue à cause d'une secte, il a brûlé l'entrepôt.
En 1866, un homme, Adrien Marnot, aurait cherché sa femme disparue depuis trois jours.
Il aurait suivi les rumeurs, trouvé l’entrepôt, et découvert l’impensable : des corps suspendus, à moitié transformés, entre chair et os, comme figés entre deux états.
La légende raconte qu’en voyant ce qu’était devenue sa femme, Adrien aurait mis le feu au bâtiment avant de se donner la mort.
Mais la halle n’a jamais totalement brûlé.
Les fondations sont restées, noircies, froides — et toujours debout.
Certains disent qu’on peut encore y voir les marques des chaînes incrustées dans la pierre, et sentir une odeur de fer dans l’air, même après tant d’années.
Les habitants affirment aussi que, lorsqu'elles ne sont pas dans les champs alentours, des femmes se déplacent entre les poutres, quand la lune est haute.
Toujours seules. Toujours silencieuses.
Et si vous tendez l’oreille, on entend parfois ce qu’elles murmurent :
“Elles n’ont jamais retrouvé la sortie.”
Personne ne sait ce qui se passait vraiment dans cette usine.
Mais tous ceux qui s’y sont rendus disent la même chose — le silence à l’intérieur n’est pas celui d’un lieu abandonné.
C’est celui d’un endroit qui écoute.
Il ne reste aujourd'hui que des vieux documents, et quelques rares avis rapports de disparitions que nous avons réussis a scanner...
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