L'Abattoir.
Cet article porte son nom mieux qu'il ne le devrait.
Il existe, à Carpentras, un ancien abattoir à cheval. Il a été racheté en 1960, et a retrouvé son usage initial.
Mais des années 1700 à 1950, il était utilisé par un milliardaire avide de pouvoir, et dont la cupidité n'avait d'égal que sa faim.
Il mangeait, sans ne jamais être repu. Jusqu'à ce qu'il souhaite s'essayer à un nouveau met.
La chair humaine.
Le vieil homme a vécu une cinquantaine d'année, mais personne n'avait osé racheter l'usine après ça.
Depuis qu'elle est redevenue une "simple" usine, on dit qu'il est possible d'entendre les pleurs des anciennes victimes.
Henri Morel
Henri Morel est un homme né en 1639. Il a grandi dans une famille modeste. Il a travaillé dans la droguerie de son père, jusqu'à se marier avec Enola DeBourgeons. Elle était la fille d'un Duc.
Tous deux ont hérités d'une somme assez conséquente, permettant à Henri et Enola de mener le reste de leurs vies sans travailler.
Lorsque Enola est morte, âgé de 42 ans,
En effet, il a fini par racheter l'abattoir de Carpentras. Il servait initialement pour les chevaux. Au fur et à mesure, le vieil homme y a inséré des porcs, puis des bœufs. Il se nourrissait essentiellement de viande.
Sa douleur disparaissait lorsque de nouvelles saveurs parcouraient son palais. Puis vint ce jour. Plus aucune viande, aucune pièce, aucune saveur ne lui était inconnue.
Sa domestique, entrant dans sa chambre, émanait une douce effluve. Assez pour lui redonner l'appétit qu'il pensait perdu.
Depuis ce jour, Henri a commencé, petit à petit, à ramener des humains dans l'abattoir. Personne ne se doutait de rien ; le vieil homme prenait des personnes sans famille, ou pauvres, pour se nourrir.
En 1687, Henri meurt. En 1698, l'abattoir se fait racheter. Des cadavres humains y sont retrouvés.
Au début, les habitants de la ville ont pensé qu'il s'agissait de la planque sordide d'un malfrat. L'abattoir fini par reprendre ce pour quoi il a été créé.
En 1704, un journal est retrouvé, dans le domaine d'Henri.
Les Carpentrassiens ont découvert la macabre vérité derrière la peine du vieil homme.
Depuis ce jour, le bâtiment a fermé ses portes, ne laissant plus personne y accéder.
Jusqu'en 1940.
La fin d'une ère.
Le bâtiment a été reconstruit par-dessus les ruines. Mais il n'a été opérationnel qu'une dizaine d'années plus tard.
De nombreux ouvriers ont fui le terrain. Ils disaient entendre les hurlements et les pleurs des âmes damnés ici-bas bloquées entre ces murs.
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